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SE BATTRE JUSQU'AU DERNIER SOUFFLE POUR LA LIBERATION DU KONGO
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25 août 2010

Kabila crée une fois de plus des mercenaires virtuels pour disqualifier Oscar Kashala de la présidentielle de 2011!

Kabila crée une fois de plus des mercenaires virtuels pour disqualifier Oscar Kashala de la présidentielle de 2011! PDF Imprimer Envoyer
   

L' UREC du Dr Oscar Kashala Lukumwena a publié ce jeudi 26 août 2010 un communiqué de presse pour dénoncer ce qu'il considère comme une stupide cabale visant à ériger des goulots d'étranglement destinés à disqualifier son président de l'élection présidentielle de 2011.

Contexte. Tout est parti d'un appel téléphonique adressé le 22 août courant à Mme Marie-Josée Kimpiobi, directrice en charge des actions sociales auprès du président de l'UREC, par un quidam qui voulait la rencontrer en vue de lui remettre une enveloppe contenant l'argent liquide lui envoyé par une copine résidant dans la commune de kintambo à Kinshasa.

Marie-Josée Kimpiobi ayant pensé à un guet-apens leur a fixé un rendez-vous dans la Commune de Bandal en prenant soin de ne pas s'y rendre.

La fameuse enveloppe y a été déposée, mais comme on pouvait ne pas s'y attendre, elle contenait plutôt une convocation émanant de la Présidence de la République, Etat-major de la Garde républicaine ( la DSP de Kabila), Service T2. Il était enjoint à Marie-Josée Kimpiobi de s'y présenter le lundi 23 août 2010 à 9h. C'est au Camp lieutenant-colonel Tshatshi dans la Commune de Ngaliema. L'auteur de la convocation, le major Kasongo Kumwimba Désiré, chef T2 à la Garde républicaine soulignait que le motif serait communiqué à Mme Kimpiobi sur place.

Craignant pour sa sécurité, Marie-Jeanne Kimpiobi ne s'est pas rendue auprès du fameux major Kasongo Kumwimba Désiré mais a cherché à en avoir le coeur net via un colonel qui l'y a représenté. Selon ce dernier, il serait reproché à Mme Kimpiobi de mener des activités qui porteraient atteinte à la sécurité de l'Etat par le recrutement des mercenaires entrainés par Oscar Kashala et qui seraient déjà infiltrés dans tout le pays. Le génie créteur du kabilisme ne s'arrête pas en si bon chemin. C'est ainsi que Mme Kimpiobi est aussi accusée d'être chef d'un réseau de déstabilisation du pouvoir pour le compte de Kashala Lukumwena.

Il ne faut pas être un grand clerc pour réaliser que les accusations portées contre Mme Kimpiobi sont la copie conforme de celles portées contre Oscar Kashala, accusé en 2006 d'avoir recruté des mercenaires américains et sud-africains pour tuer Kabila et s'emparer du pouvoir d'Etat.

Qu'on se souvienne que les bonzes du kabilisme avait poussé le sadisme juqu'au cynisme en mettant aux arrêts des collaborateurs du président de l'UREC dont le professeur Mukadi Bonyi  avant de  l'expulser jusqu’à ce jour en Belgique, privant ainsi les étudiants de l'Université de Kinshasa des services de ce professeur que les autres pays nous envient.

Au moment où le pouvoir d'Etat est partagé à Kinshasa par les ex-seigneurs de guerre, la direction de communication de l'UREC rappelle, avec raison, que le parti dirigé par Oscar Kashala n'est ni une milice ni une ancienne rébellion. A Congoone, il nous semble effectivement que c'est à cause de cela que le pouvoir PPRD se permet de narguer l'UREC, parti qu'il redoute en se rappelant que son président était parmi les mieux placés, en 2006, sur les 32 autres candidats à la plus haute charge de l'Etat dont plusieurs ne faisaient qu'accompagner le citoyen Kabila Kabange pour légitimer son pouvoir d'essence étrangère.

Que l'UREC dénonce les accusations portées contre Mme Kimpiobi mais visant en fait son président, cela semble s'inscrire dans l'ordre normal des choses.

Seulement voilà. L'appel que lance l'UREC à la Monusco, aux ONG des droits de l'homme ainsi qu'aux chancelleries établies à Kinshasa pour constater le complot ourdi contre son président semble relever d'un autre âge C'est même comparable à la politique de la joue tendue. L'UREC serait-elle prête à tendre l'autre joue pour recevoir une seconde gifle après avoir reçu la première en 2006?

Oscar Kashala et les membres de son parti ont-ils oublié qu'en 2006, la Monuc devenue Monusco, les ONG de défense des droits de l'homme ainsi que les chancelleries s'étaient tu dans toutes les langues quand le régime policier de Kabila s'acharnait sur eux?

A la lumière de la dernière présidentielle rwandaise qui a vu l'opposition à Kagame tenue en respect au point que le champion du FPR a été élu avec un score stalien,  il serait naïf de croire que Kabila, déclaré candidat du PPRD à la prochaine présidentielle, ne s'inspirerait pas de la recette de son maître de Kigali, ni de celle appliquée récemment à Bujumbura où l'opposition avait boycotté l'élection présidentielle pour chercher actuellement à négocier avec le président mal élu.

Parce que la conjuration contre l'UREC et son président est connue, et qu'on sait par ailleurs d'où souffle le vent, Kashala Lukumwena et les URECIENS doivent éviter par tous les moyens que le schéma de 2006 se reproduise .Pour y parvenir, l'UREC doit se faire respecter en montrant ses dents. Mais, en a-t-elle seulement dans la bouche?  Une maxime bien de chez nous ne dit-elle pas que mieux vaut avoir même des dents pourries que de ne pas avoir du tout de dents?

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