«Kabila» a lui-même ouvert la boite de Pandore !
Son discours a choqué ses invités et provoqué la réprobation
A l’issue du discours décousu et surréaliste que « Kabila » a prononcé à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la RDC, les invités d’honneur, les délégués comme les nombreux diplomates accrédités à Kinshasa qui ont été conviés à cette scène à la fois comique et dramatique ont eu beaucoup de peine à cacher leur sentiment de déception teinté de dégout. L’ambassadeur d’un pays occidental membre de l’Union Européenne dont nous taisons l’identité n’a pas tenu sa langue et a posé la question à deux de ses collègues à la sortie: «
. Poser cette question c’est y répondre. Déjà dans la salle, beaucoup d’invités n’ont pas manqué de noter l’attitude on ne peut plus méprisante du président rwandais Paul Kagamé en plein discours. L’homme fort de Kigali et de Kinshasa n’a pas trouvé mieux que de feuilleter ostensiblement un bouquin qu’il avait en main, pendant que son « représentant en RDC » , « Joseph Kabila », s’époumonait tant bien que mal à débiter publiquement le texte d’un discours sophistiqué que ses « profs» lui ont rédigé, et dont il a subi plusieurs longues séances d’élocution, de prononciation et de rhétorique. L’attitude hautaine et méprisante de Paul Kagamé durant toute cette cérémonie a prouvé aux nombreux invités et délégués présents que c’est bien lui qui est le vrai patron de la RDC. Il a exprès décollé de Kigali juste à l’heure où devait débuter les cérémonies officielles à Kinshasa. Conséquence : son avion a atterri à l’aéroport de Ndjili à Kinshasa deux heures après. Deux longues heures pendant lesquelles tous les invités VIP et des diplomates broyaient du noir à la tribune d’honneur, car « Kabila » ne pouvait commencer les cérémonies avant l’arrivée de son « Boss »! Ceux qui avaient encore des doutes ont été bien édifiés, car les faits parlent souvent mieux que les discours.
Après le calvaire du défilé, ce fut celui du discours. Avant de bénéficier d’un lunch très tardif, les invités de « Kabila » ont d’abord eu droit à ingurgiter des propos indigestes d’un discours insipides et surréalistes sur le bilan des 50 ans de la RDC. Après avoir distribué des points par-ci, et des cartons par-là à tous ses illustres prédécesseurs, le soldat rwandais à la tête de la RDC une révolution morale » en guise de promesse. Pour rire? Personne n’applaudit dans la salle. Et pour couronner le cynisme hitlérien de son ironie, « Kabila » lance un appel à «punir le viol»! Alors que c’est vers lui que le peuple congolais naïf et ignorant lance désespérément chaque jour des cris de détresse sans écho en retour! Effet boomerang sur «Kabila» ? Karel de Gucht revient à la charge ! Mais cette fois-ci il n’est plus seul! La coupe de la tolérance a débordé, même pour certains « protecteurs» inconditionnels de «Kabila». L’infamie, l’arrogance et l’outrecuidance ont chacune leur seuil du tolérable que l’imposteur a allégrement franchi. Les langues se délie à Bruxelles où certains lobbies kabilistes affichés ont mis le paquet, comme on dit, pour forcer le voyage du roi des belges en RDC. Mais cette « victoire » de très courte durée leur revient comme un boomerang en pleine figure. Les inepties d’un discours provocateur et moqueur, des frasques et des extravagances d’une luxure arrogante au milieu d’un peuple croupi dans la misère la plus noire au monde, tout cela ne pouvait que produire un sentiment de réprobation et de rejet de la part des invités à la fête. C’est ce qui fait sortir le très discret premier ministre belge Yves Leterme de sa réserve habituelle pour emboîter le pas au « pugiliste » Karel de Gucht, bien connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche. Quelques heures seulement après le discours de « Kabila », le Commissaire européen a ouvert les hostilités ce même mercredi sur le plateau de Terzake où il a réitéré, par des mots encore plus durs que d’habitude, ses critiques sur le pouvoir d’occupation à Kinshasa au sujet de la corruption et du manque de gouvernance. « Comme d’habitude, nous nous attendons à ce que « Kabila » lâche ses chiens aboyeurs, si ce n’est pas déjà fait, pour une énième crise avec la Belgique, et masquer la vraie problématique qui reviendra chaque fois sur le tapis. La rédaction de L’oeil du Patriote se fait le devoir de rappeler à l’imposteur rwandais la réalité de la régression que connaît la RDC depuis l’occupation rwandaise et qu’on déverse tout sur la 2 1. Dans le domaine de la scolarisation : 2. 3. sur 1000 4. S’agissant justement de la gouvernance 5. S’agissant 6. Quant à la La liste est plutôt longue. Très longue ! « Kabila » et ses chiens aboyeurs et collabos peuvent abasourdir les oreilles des Congolais avec leurs « Vuvuzela » qui ne crachent que des mensonges et des injures à longueur des journées, ils n’arriveront pas à effacer des chiffres têtues et indélébiles de la vérité qui sont là, sous leurs yeux ! Ceux qui ont chanté victoire avec le voyage du monarque belge l’ont fait trop tôt. Des journalistes qui ont accompagné les chefs d’Etat et de gouvernement n’ont pas fait que filmer les tables garnies du banquet royal. Certains ont pris le temps de circuler d’aller dans la profondeur de « Kin-la-poubelle» pour palper la vraie misère et entendre la voix de la colère d’un peuple à bout de patience ! « Kabila » a lui-même ouvert sa boite de Pandore. Bref rappel à « Kabila » de la dégradation du pays sous son occupation
ne présente aucun bilan de ses 9 ans à la tête du pays, soit un cinquième de la période du cinquantenaire. Il s’est contenté de proclamer ex-cathedra «