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SE BATTRE JUSQU'AU DERNIER SOUFFLE POUR LA LIBERATION DU KONGO
SE BATTRE  JUSQU'AU DERNIER SOUFFLE POUR LA LIBERATION DU KONGO
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4 mai 2010

ATTENTION ATTENTION....URGENT

La majorité de services ont fermé par manque des médecins, tous chinois, qui ont préféré regagner leur pays à cause du mauvais traitement de la part de leur patron.
A ce jour, les malades hospitalisés dans cette formation médicale ne reçoivent plus des visites des médecins depuis le 12 avril dernier. Tous les praticiens chinois, mécontents du traitement leur infligé par leur patron, ont choisi de rentrer en Chine. Selon des sources concordantes, seule une gynécologue chinoise est restée encore en service dans cet hôpital. Elle travaille avec un autre qui avait en charge le scanner. «Nous pensons que la bonne solution serait pour le propriétaire d'utiliser des médecins congolais, qui ne s'occupaient auparavant que des conventionnées» , ont souhaité ces observateurs.

Ce départ précipité et en masse a fait que les services d'ophtalmologie, de l'ORL, de chirurgie et la médecine interne, etc. ne savent pas fonctionner car, tous les médecins y affectés sont partis. Ce, après une série de bagarres rangées entre eux et certaines personnes restées fidèles au patron, dont le dernier épisode a eu lieu le lundi 12 avril dans la soirée. Au cours dudit épisode, ces agents chinois, impayés depuis plusieurs mois, ont obligé la caissière, qui aurait également d'autres liens avec le patron de la boite, à donner à chacun son dû pour leur permettre de regagner la Chine. Ils l'ont forcée à ouvrir le coffre fort et chacun n'aurait pris que la somme correspondante aux arriérés de son salaire, pas plus ni moins. Car, il y avait suffisamment de l'argent pour apurer toutes ces dettes. Après cette opération «commando», des valises et autres biens sont sortis, de leurs dortoirs. C'était la démission et le départ.

A en croire des sources, ce problème a commencé il y a plusieurs mois. Il a comme cause, une mauvaise gestion du personnel par le responsable de cet hôpital situé sur la première rue, dans la commune de Limete. Selon ces informations reçues, le propriétaire confisquerait tous les passeports de ses concitoyens dès leur arrivée sur le territoire congolais. Ce qui fait que ces derniers ne pouvaient plus agir en hommes libres. Au sein de cet établissement, il disposerait également d'un cachot d'où il prive de liberté tout celui qui enfreint des dispositions émises par lui. «Il arrivait qu'il coffre ses concitoyens pendant deux jours, pour n'avoir pas réalisé le plafond des recettes fixé pour la journée », ont admis ces sources. « A la fin de l'année 2009, il était obligé de transformer les photographes, les jardiniers et les vendeurs d'eau en médecins jusqu'à l'arrivée, entre janvier et février 2010, d'une nouvelle équipe de la Chine», a affirmé un ancien travailleur de cet établissement.

Selon ces informations, tous les Chinois qui arrivent en fin contrat, qui est fixé généralement à deux ans, ont toujours eu de la peine à se faire rémunérer comme convenu. Ce qui fait que le sort de deux d'entre eux, qui auraient totalisé quatre ans sans paiement, aurait révolté tous les autres qui ont décidé de partir en bloc. On indique également que l'ambassade de Chine en RDC aurait intervenu, sans succès, pour décanter la situation.

Le personnel congolais, quant à lui, travaille sans contrat. Ce qui fait que l'on peut être chassé à tout moment sans savoir comment se plaindre. Dans ce sens, le propriétaire de cet hôpital dirait toujours avoir la justice et les autorités congolaises dans sa poche. Il serait, dans cette besogne, aidé par un Congolais nommé médecin directeur de cette formation médicale. « Il dit que notre gouvernement best faible et qu'il a l'argent pour corrompre la justice congolaise », a souligné un employé de Gen Tai.

Pour certaines personnes, cette formation médicale administrerait même des médicaments périmés à certains de ses patients. Cela serait également à la base du licenciement de certains infirmiers opposés à cette pratique.

Service d'infos

Lisanga ya Bakolo Kongo

BLANCHARD KOTA

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