Colette Tshomba échoue dans sa mission de neutralisation de la diaspora congolaise
diaspora congolaise
Le dernier remaniement ministériel en RDC vient de lever un nouveau pan du voile d’une série de mensonges cultivés par notre imposteur national. En effet, ce remaniement met à nu l’aveu d’échec de notre imposteur national face à la diaspora congolaise qui dans sa majorité aujourd’hui s’oppose farouchement à lui. Tenez, tout le monde a pu constater que Colette Tshomba, celle que la diaspora congolaise avait surnommé la « vice-ministre pleine de vices » a été limogé du gouvernement et son ministère chargé des congolais de la diaspora a été purement et simplement supprimé.
Ainsi, comme L’œil du Patriote l’avait déjà stigmatisé, ce ministère étroitement lié à l’ANR, avait pour but principal de tenter de noyauter la diaspora pour la rallier au pouvoir d’occupation. De plus, les différents déplacements de Colette Tshomba dans le cadre de ses fonctions auraient dû permettre à l’ANR de neutraliser les opposants à Kanambe se trouvant à l’extérieur du pays. Mais la diaspora congolaise s’étant plutôt montré intransigeante face à cette représentante du pouvoir d’occupation, Madame Tshomba a vite écarté de son programme de travail des éventuels rencontres à l’extérieur avec celle-ci. Sa dernière tentative à Paris a d’ailleurs été un véritable fiasco. La suppression de ce ministère prouve à quel point ce gouvernement ne s’est jamais senti concerné par les préoccupations des congolais vivants à l’étranger, étant donné que ceux-ci se montrent généralement hostiles à « Joseph Kabila ». Colette Tshomba n’a d’ailleurs mené aucune action significative pour les congolais. On se souvient plutôt du zèle qu’elle a mis à coopérer avec les ministères de l’intérieur pour l’expulsion de 6000 congolais en France et 4000 en Grande Bretagne. Colette Tshomba n’a fait preuve d’aucune compassion pour les congolais expulsés massivement de l’Angola avec des viols et autres exactions. Elle ne s’est même pas donné la peine de se déplacer pour aller à leur rencontre à la frontière lors de leur retour forcé au pays. La suppression de ce ministère voué au service du Rwanda est un aveu d’échec, un signe du désespoir d’un pouvoir d’occupation essoufflé et en passe de capituler face à la détermination des congolais se trouvant à l’étranger. Quitte à régler ses comptes autrement, avec les passeports biométriques par exemple.
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