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SE BATTRE JUSQU'AU DERNIER SOUFFLE POUR LA LIBERATION DU KONGO
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6 janvier 2010

L’éruption du Nyamulagira menace le parc

L’éruption ne menace pas Goma, mais cause des dégâts dans le parc des Virunga. La ville de Goma avait été frappée, en 2002.
Le volcan Nyamulagira, situé à 22 kilomètres de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, est entré en éruption dans la nuit de vendredi à samedi dernier. La coulée de lave se dirigeait en pleine forêt et était donc jugée, ce week-end, comme ne devant pas constituer de danger pour la ville, déjà victime d’une éruption en janvier 2002 du volcan voisin, le Nyiragongo, qui avait causé de très importantes destructions à Goma, notamment en raccourcissant la principale piste d’aviation de son aéroport.

L’éruption s’est produite à la suite d’une cassure de roches, à quelque 400 mètres du sommet du volcan, qui culmine à un peu plus de 3 000 mètres.

Goma est entourée de quatre volcans - Nyiragongo, Nyamulagira, Karisimbi et Sabinyo - dont les deux premiers sont toujours en activité. Le Nyamulagira est situé dans le parc des Virunga (voir ci-dessous) où ont donc lieu les destructions causées par la lave.

Celle-ci brûle, en effet, les arbres du parc; dimanche, quelque 10 hectares auraient déjà été détruits. Or, la coulée, d’environ 15 mètres de large, a doublé lundi, tandis que la population de la région commence à être incommodée par les cendres et la fibre de verre volcanique (appelée "cheveux de Pélé") rejetées par l’éruption, indiquait l’Observatoire volcanologique de Goma.

Ce dernier craignait lundi que la lave n’atteigne rapidement un des principaux axes de la région, la route Goma-Sake, paralysant le transport dans une région déjà affectée par le manque de routes et la guerre.

Le Nyamulagira avait connu récemment deux éruptions, en 2004 et 2006, qui n’avaient pas touché d’habitations.

Des gardes ont été déployés pour surveiller la coulée de lave, qui pourrait détruire la zone d’habitat d’une quarantaine de chimpanzés d’une espèce protégée. Elle ne constitue cependant pas une menace pour les quelque 200 gorilles à dos argenté qui y vivent, sur les 720 derniers recensés dans le monde.

Service d'information

BLANCHARD KOTA

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