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SE BATTRE JUSQU'AU DERNIER SOUFFLE POUR LA LIBERATION DU KONGO
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4 janvier 2010

Cinq pièges de Kagame dans lesquels Joseph Kabila est tombé

tombé (04.01.10)

A la recherche de la paix et de la sécurité ayant constitué un des piliers de sa campagne présidentielle, Joseph Kabila est tombé dans le piège lui tendu par Paul Kagame. A deux ans de prochaines élections présidentielles (2011), le piège de l’insécurité se referme autour du président congolais si bien qu’on se demande comment il pourrait s’en sortir.

Voici les cinq pièges de Kagame dans lesquels Joseph Kabila est enfin tombé.

1. Les accords avec le CNDP. Considéré par Kinshasa comme une force armée invincible (notamment après ses exploits aux portes de Goma), le CNDP a bénéficié d’un traitement de faveur de tous les groupes armés. Au moment de la coalition avec les FARDC, les éléments armés du CNDP se sont présentés sans armes et ont reçu même une dotation en armes et munitions des FARDC.

2.  Présenter le conflit comme étant congolo – congolais.

Paul Kagame a réussi à faire passer la thèse d’un conflit armé entre les Congolais ; thèse adoptée par la Communauté internationale.

De ce fait, il a obtenu d’abord la paix de cimetière entre Joseph Kabila et le CNDP. Mais de quelle façon ?

En présentant Laurent Nkunda comme plus rebelle et cruel que Bosco Ntaganda. Il l’a retiré de la circulation et a obtenu concomitamment le gel du mandat de la CPI contre Bosco Ntaganda. En réalité, Kagame réussissait là un geste d’un jocker : mettre les deux combattants à l’abri des dangers. Ce qui discrédite Joseph Kabila.

3.  Mettre les FDLR sur le dos de Kabila. Bosco Ntaganda et Laurent Nkunda à l’abri, Paul Kagame a sollicité et obtenu, aidé par les Etats-Unis, le retour officiel de son armée au Kivu. Retour officiel, car les éléments armés au sein du CNDP (toujours non recensés) seraient constitués entre autres des Rwandais. Il obtiendra enfin de la nouvelle coalition que tous les commandants seconds dans l’opération Kimia soient issus du CNDP en commençant par Bosco Ntaganda, Cmd second de l’Etat-major OPS Kimia.

4.  La traque des FDLR.

La coalition FARDC-CNDP (ce dernier s’étant opposé à toutes formes de brassage) a reçu mission de traquer les Interahamwe. Sans ouvrir un corridor qui les ferait entrer au Rwanda. Traquer les FDLR désigne, en réalité, les disperser à travers le Kivu.

En clair, ne pas mettre un terme au fond de commerce de Paul Kagame. Les FDLR sont indistinctement traités de génocidaires même lorsqu’ils sont nés après le génocide. Or, il est prouvé aujourd’hui que cette stratégie de la traque des FDLR répondait entre autre au besoin maintes fois exprimé publiquement par Laurent Nkunda de repeupler une partie du Kivu des réfugiés tutsi « congolais ».

5.  La Monuc s’invite dans la traque des FDLR. Pendant longtemps, Paul Kagame (tout comme Museveni) accuse la Monuc de travailler avec les FDLR. Croyant se donner bonne conscience, les forces de la Monuc ont forcé la main à Kinshasa et se sont fait inviter aux combats. Cela n’a pas tardé à ce que les ONG les accusent d’être complices des FARDC sinon de ne pas dénoncer les exactions commises lors desdites opérations contre les populations civiles.

A ce jour, la Monuc ne sait pas établir le bilan desdites opérations.

Et le piège ouvert se referme sur Kabila

La communauté internationale a poussé Joseph Kabila à accepter ce que le peuple congolais refusait de donner à Laurent Nkunda, un espace vital pour les Tutsi venant du Rwanda. Au dernier trimestre 2009, grâce aux opérations Kimia, l’espace laissé vide dans le Masisi et le Rutshuru a été récupéré par des Tutsi venus du Rwanda qui ne sont ni déplacés ni réfugiés. Au grand dam de Kinshasa. Dans le territoire de Rutshuru, le CNDP occupe les bureaux de l’ANR et de la DGM. Il fait payer des taxes appelées « appui à la sécurité ».

Et Laurent Nkunda pourrait être remis en liberté de mouvement après l’arrêt de la Cour Suprême de Justice du Rwanda le 15 janvier 2010.

Paul Kagame n’avait-il pas déclaré : « Nkunda, je l’ai déjà enchaîné. Il ne pourra plus faire des troubles ». Comme un chien enchaîné par son maître, le moment venu, pourrait être déchaîné relâché selon l’adage latin « canis a catena = mbwa akati singa ». A la prochaine présidentielle, les mêmes problèmes de l’insécurité au Kivu reviendront sur la scène.

Qui dit mieux !

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